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Chimiothérapie et Shiatsu

  • LC by TheraContinue
  • 1 févr.
  • 3 min de lecture

Selon les données les plus récentes, environ 46'500 nouveaux cas de cancer, tous types confondus, sont diagnostiqués chaque année en Suisse.


Les types de cancer les plus fréquemment diagnostiqués en Suisse sont, d'après les derniers chiffres :


1. Cancer de la prostate : environ 7'800 nouveaux cas par an

2. Cancer du sein : environ 6'660 nouveaux cas par an

3. Cancer du poumon : environ 4'900 nouveaux cas par an

4. Cancer du côlon : environ 4'500 nouveaux cas par an


Ce nombre augmente légèrement mais sûrement au fil des ans, augmentation qui est attribuée à divers facteurs, notamment le vieillissement de la population et l'amélioration des méthodes de dépistage et de diagnostic.


Vous l’aurez peut-être déjà noté dans vos cabinets respectifs, il existe aujourd’hui une réelle demande d'accompagnement de la part des malades du cancer par des thérapeutes complémentaires, notamment en shiatsu.


Plusieurs facteurs expliquent cette demande croissante :


  • Les personnes diagnostiquées recherchent des moyens d'améliorer leur qualité de vie et de gérer les effets secondaires des traitements conventionnels, telle la chimiothérapie. Le shiatsu est un soutien précieux pendant ce genre de traitement, en soulageant les nausées, les paresthésies, la fatigue, les maux de tête, en améliorant la qualité du sommeil...


  • Si la prise en charge par le monde médical est celle qui sauve les vies, un autre type de prise en charge, plus holistique, peut la compléter. Vous le savez déjà, les thérapies complémentaires prennent en compte les aspects physiques mais également émotionnels et mentaux de l’expérience vécue par une personne touchée par un cancer. Sur un futon, le corps n’est plus touché « mécaniquement », il est écouté, entendu, accompagné dans ses mouvements et ses souffles.


  • Les thérapies complémentaires peuvent apporter un soutien à chaque étape, de  l’annonce du diagnostic à la phase post-traitement. Le terme « accompagnement » prend tout son sens : le praticien, la thérapeute peut réellement être aux côtés de la personne tout au long du chemin.



En revanche, il est évident que la prise en charge d'une personne sous chimiothérapie par un-e thérapeute en shiatsu nécessite une compréhension approfondie de la problématique. Il est crucial de connaître les différents types de chimiothérapies, leurs effets secondaires, la fragilité potentielle des tissus et de la peau, les risques d'infection accrus dus à l’immunodépression…


Le-la thérapeute doit également pouvoir travailler en tenant compte de la présence éventuelle d'un cathéter ou de cicatrices et comprendre ce que cela implique.


Le shiatsu doit être adapté avec beaucoup de finesse : les pressions sont modulées selon l'état de la personne et les zones sensibles ou à risque doivent être évitées. La durée des séances doit être ajustée en fonction de la fatigue du client, de la cliente.


Le-la thérapeute doit maîtriser les contre-indications absolues et savoir reconnaître les signes nécessitant l'arrêt de la séance. Il est également important de comprendre le timing optimal des séances par rapport au cycle de chimiothérapie et de pouvoir communiquer avec l'équipe médicale si nécessaire.


Ainsi, clairement, une formation spécifique à l'accompagnement des personnes atteintes de cancer est essentielle pour pouvoir travailler avec plus d’assurance dans ce contexte si particulier et malheureusement de plus en plus courant.


C’est pour cela que suivre une formation animée par Fanny Roque, Shiatsushi spécialisée en oncologie est une véritable chance. C’est la première fois qu’elle intervient dans le cadre d’une formation continue en Suisse et nous nous réjouissons énormément de l’accueillir les 23 et 24 août à Carouge!







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